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par arbre têtard
Connu sous divers noms, comme truisse, chapoule, ragosse (en Bretagne, notamment dans le pays rennais), trognard (Sologne) ou trogne (Perche et Anjou), l’arbre têtard (tête disproportionnée) se définit comme un arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses à un niveau plus ou moins élevé pour provoquer le développement de rejets (repousses végétales) périodiquement coupés aux mêmes points de coupe.
La spécificité des ragosses en Bretagne tient au fait que l’on émonde périodiquement toutes les branches, ce qui le différencie du "têtard" avec une forme plus régulière ou gracile et des arbres parfois coiffés de "tire-sèves" (sorte de jeune arbre repoussant en haut du tronc).
Pour les "têtards", le recépage en hauteur provoque le renflement sommital du tronc, met hors de portée des herbivores les repousses vouées à devenir des objets ou outils divers selon les régions, les époques et les essences d’arbres : objets de vannerie, fagots de boulange (dégageant une chaleur intense et rapide pour le four), charbon de bois, fourrage d'appoint (avec l’érussage du feuillage), manches d’outils, piquets, L’arbre lui-même servait parfois de bornes aux croisées de chemins.
Le recépage intervenant environ tous les cinq ans favorise la durée de vie de l’arbre qui se creuse naturellement au centre avec les intempéries. Peu à peu, cette étrange silhouette qui semble torturée s’impose dans la haie comme un « menhir de bois ». À l’intérieur du tronc creusé, les reliquats de bois et des feuilles forment un terreau particulier « le sang de la trogne » que l’on utilisait pour faire lever les semis.
Connu sous divers noms, comme truisse, chapoule, ragosse (en Bretagne, notamment dans le pays rennais), trognard (Sologne) ou trogne (Perche et Anjou), l’arbre têtard (tête disproportionnée) se définit comme un arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses à un niveau plus ou moins élevé pour provoquer le développement de rejets (repousses végétales) périodiquement coupés aux mêmes points de coupe.
La spécificité des ragosses en Bretagne tient au fait que l’on émonde périodiquement toutes les branches, ce qui le différencie du "têtard" avec une forme plus régulière ou gracile et des arbres parfois coiffés de "tire-sèves" (sorte de jeune arbre repoussant en haut du tronc).
Pour les "têtards", le recépage en hauteur provoque le renflement sommital du tronc, met hors de portée des herbivores les repousses vouées à devenir des objets ou outils divers selon les régions, les époques et les essences d’arbres : objets de vannerie, fagots de boulange (dégageant une chaleur intense et rapide pour le four), charbon de bois, fourrage d'appoint (avec l’érussage du feuillage), manches d’outils, piquets, L’arbre lui-même servait parfois de bornes aux croisées de chemins.
Le recépage intervenant environ tous les cinq ans favorise la durée de vie de l’arbre qui se creuse naturellement au centre avec les intempéries. Peu à peu, cette étrange silhouette qui semble torturée s’impose dans la haie comme un « menhir de bois ». À l’intérieur du tronc creusé, les reliquats de bois et des feuilles forment un terreau particulier « le sang de la trogne » que l’on utilisait pour faire lever les semis.
pour les ragosses je suis surpris que tu connaisse ce mot gallo ,et pour la taille des chênes ,nous on appelle ça "l'émondage",que l,on fait tous les 5 à 10 ans 
